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Il fréquente la bande du drugstore des Champs-Élysées, haut lieu des « minets » fous de pop anglaise. Ronnie Bird forme à dix-sept ans son propre groupe, les Blazers, puis abandonne ses études pour se joindre aux Rebelles.
Au GolfHenri Leproux, patron du Golf Drouot – ce temple du rock en quête de jeunes talents – lui donne sa chance. R. B. est engagé chez Decca en 1964. Habillé à la manière des mods anglais (pantalons et vestes étriqués, boots pointues, cheveux en casque à la Brian Jones), il reprend tour à tour des morceaux de Buddy Holly, de The Small Faces et de The Who.
AdaptableAprès un passage remarqué à la Mutualité en juin 1964 à l'occasion de la sortie de son deuxième 45-tours, il reprend en 1965 deux succès anglais, de The Rolling Stones et de The Pretty Things (« Elle m'attend » et « Tu perds ton temps »).
Woody WoodpeckerÀ la fin des années 60, Ronnie Bird prend conscience que le temps des adaptations est révolu. Il enregistre en 1968 « Le Pivert » puis « S.O.S. Mesdemoiselles », sur des musiques originales de ses musiciens Tommy Brown (batteur) et Mick Jones (guitariste, futur Foreigner). Ronnie écrit parfois lui-même les textes de ces rocks balancés aux forts accents rolling stoniens (« Tu ne sais pas », « La Surprise », ou « Si quelque chose m'arrivait »).
OubliLe public l'oublie peu à peu, mais pas les nostalgiques du style « mods » à la française. Il continue cependant de composer, et l'on note, en 1996, sa contribution à un album de Ray Charles.