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J. Geils Band naît en 1967 à Boston (Massachusetts). C'est d'abord un trio avec J. Geils (guitare), Richard Salwitz dit Magic Dick (harmonica) et Danny Klein (basse). Le groupe s'agrandit avec l'arrivée de Stephen Jo Bladd (batterie) et surtout de Peter Wolf (chant), un ancien disc-jockey. Seth Justman (claviers) rejoint le groupe en 1969.
Le groupe établit vite une forte renommée scénique, où son répertoire à base de rhythm'n'blues poisseux et énervé fait merveille. Signé en 1970 par Atlantic, The J. Geils Band sort l'album du même nom dans la foulée. The Morning After suit en 1971. Le déclic vient de l'album en public "Live" Full House qui donne à J. Geils Band son premier véritable succès avec le simple « First I Look at the Purse (Live) », qui est n°1 du classement AOR (Adult Oriented Rock).
Si Bloodshot en 1973 est n°10 aux États-Unis, les albums suivant remportent des succès mitigés et J. Geils Band ne perce pas vraiment à l'international, malgré une réputation non usurpée de groupe de scène. Il faut attendre le début des années 80 et la conversion à un son plus pop et soul, pour que la réputation du groupe soit convertie en succès populaire.
Love Stinks ouvre la voie en 1980, tandis que Freeze Frame fait sauter la banque en 1981. Non seulement l'album est no 1 aux Etats-Unis et n°12 en Angleterre, mais les simples « Centerfold » (n°1) et « Freeze Frame » (n°4) cartonnent. Le groupe peut alors silloner l'Europe en 1982 en ouvrant pour The Rollling Stones. Des divergences artistiques conduisent ensuite Peter Wolf à quitter le groupe en 1983.
Le groupe enregistre un ultime album, You're Gettin' Even While I'm Gettin' Odd (1984), avec Seth Justman au chant, mais la magie a quitté le groupe. J. Geils et Magic Dick se retrouvent dans le groupe de blues Bluestime, le temps de deux albums. Le guitariste et fondateur du groupe qui lui doit son nom se tourne ensuite vers le jazz, avant de décéder à son domicile de Groton (Massachusetts), le 11 avril 2017, à l'âge de 71 ans.