Né le 16 février 1967 à Manchester (North West England), Gerald Simpson est d'ascendance jamaïcaine. Influencé d'abord par les sound-systems, il s'intéresse ensuite au hip hop naissant. L'arrivée de la techno de Detroit lui donne le goût de l'electro. Ainsi nourri de bases diversifiées, il commence sa brillante carrière de DJ et de musicien.
Acide vaudooA Guy Called Gerald participe à 808 State et à leur hit de 1988, « Pacific State ». Il sort « Voodoo Ray » en 1989, ce titre devient un des premiers morceaux d'acid house à se classer au top anglais (No 12). Après un passage peu convaincant au sein de la major Sony, A Guy Called Gerald recouvre les chemins de l'expérimentation.
Basse batterieLà où d'autres DJ restent bloqués sur un style, A Guy Called Gerald garde une âme de pionnier et s'attaque à la jungle et au drum & bass. L'album 28 Gun Bad Boy en 1992 est le témoin de cette évolution. Black Secret Technology de 1995, reste comme l'un des très bons albums de drum & bass.
Ambiances profondesParti à New York en 1997, A Guy Called Gerald se convertit à l'ambient. Pas à l'ambient lounge facile bien sûr, plutôt une ambient nourrie de ses expériences précédentes, hypnotique à souhait. Essence en 2000 et To All Things What They Need en 2005 sont deux magnifiques voyages intérieurs, pouvus d'une exquise musicalité.
Gardien du templeJamais rassasié, toujours pas assagi, A Guy Called Gerald rebondit à nouveau avec Proto Acid/The Berlin Sessions en 2006, un DJ set enregistré en public qui montre qu'il n'a rien perdu de sa science de maître des dancefloors. Si l'electro évolue sans cesse, il semble bien que A Guy Called Gerald soit l'un des gardiens de son temple.