Best Friend Forever parle Une langue universelle
par Aurore Engelen
- Le vendeur basé à Bruxelles présente à la Quinzaine des Cinéastes le nouveau film du cinéaste canadien Matthew Rankin et vend trois films en post-production
Best Friend Forever continue sur sa lancée au Marché du Film (14-22 mai) de Cannes cette année, après avoir poussé un joli doublé à la Berlinale (le premier long métrage népalais sélectionné en Compétition, Shambhala [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film] di Min Bahadur Bham, et le nouveau Bruce LaBruce, The Visitor [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Bruce LaBruce
fiche film], au Panorama).
La société bruxelloise présentera donc à la Quinzaine des Cinéastes un autre cinéaste canadien remarqué pour son audace, Matthew Rankin. Une langue universelle suit la trajectoire de Nazgol et Hossein, deux jeunes hommes qui tentent d’aider un camarade de classe à récupérer un billet de banque iranien à Winnipeg. En parallèle, un personnage appelé Matthew Rankin démissionne de son emploi à Montréal pour se rapprocher des siens à Winnipeg également, où il va rencontrer Massoud, un guide touristique qui prend aussi soin de la mère de Rankin. Mais les apparences sont trompeuses… Une langue universelle s’annonce comme une comédie absurde et surréaliste sur le monde d’aujourd’hui, qui mixe les cultures et les influences, un film canadien en farsi, "défrichant de nouveaux territoires de cinéma entre Téhéran et Winnipeg" se réjouit le vendeur Martin Gondre. Le film est produit par Metafilms, le producteur notamment de Xavier Dolan, Monia Chokri ou de Falcon Lake [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film] de Charlotte Le Bon, présenté à la Quinzaine l’année dernière.
Best Friend Forever défendra également un trio de nouveaux films prometteurs. On attend beaucoup du deuxième long métrage des frères Lenny et Harpo Guit, qui avaient affolé Sundance avec Fils de Plouc [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Harpo et Lenny Guit
fiche film], comédie aussi trash que déjantée, joyeusement bête et méchante. Ils reviennent avec Aimer perdre [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Lenny et Harpo Guit
fiche film], sorte d’anti-comédie romantique sur le destin d’une beautiful loseuse qui perd avec constance aux jeux - de l’amour comme de dés.
Les vendeurs bruxellois présenteront également Les Tempêtes [+lire aussi :
critique
interview : Dania Reymond-Boughenou
fiche film], film franco-algérien de Dania Reymond-Boughenou, un premier long métrage aux frontières du genre, drame fantastique qui nous entraine dans une ville oubliée où s'abattent d’étranges tempêtes de poussière jaune. Nacer, un journaliste de 45 ans, couvre le phénomène pour son journal ; alors qu’il constate l’apparition d’événements surnaturels, Fajar, sa compagne de retour d’exil, s’installe chez lui, lorsque Yacine, son neveu médecin, se met à entendre les morts. Au casting, on retrouve notamment Khaled Benaïssa, Camelia Jordana et Shirin Boutella.
BFF dévoilera enfin Milano [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film], premier long métrage de fiction de Christina Vandekerckhove avec l’un des acteurs vedettes du cinéma flamand Matteo Simoni. Un drame familial qui se penche sur la relation qui unit un père célibataire et son jeune fils malentendant, qui communiquent en langue des signes ; quand la mère réapparait, leur fragile équilibre est douloureusement remis en question.
Parmi les autres films au catalogue que les vendeurs mettront en lumière à Cannes, Les Trois Fantastiques de Michaël Dichter, film d’aventures familial qui sort le 15 mai en France avec Zinc, et Zénithal [+lire aussi :
critique
fiche film] de Jean-Baptiste Saurel, comédie de kung-fu annoncée pour fin août.
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.