1. |
La liste
03:22
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Tu la gardes pour toi
T'as bien vibré
T'as tracé le monde
Vraiment la classe
Tu joues sur scène
Toujours dans les cases du rock FM
Ta femme ta liste sinon rien
T'as un Booker aux Seychelles
Camarade ta liste sinon rien
t'as gagné la haine des vauriens
Tu la gardes pour toi
Le monde que t'as bâti
Ta couronne de confettis
T'as fait ta preuve
On te fais de la peine
T'achètes une bagnole neuve
On se la joue à l'ancienne
La misère, moi j'en fais mon affaire
Je la garde pour moi
Contact secret
Numéro correcte
T'as tapé ta trace et t'ouvres excellent
Modification en temps réel
Ta femme ta liste sinon rien
Tu t'imagines vivre sans elle
Ta fameuse liste on en a besoin
Tu pourrais la prêter aux vauriens
Tu la gardes pour toi
Tu peux trouver la foi
Ou on restera des rats
T'as de la merde dans les yeux
Du trop plein dans la gueule
Les vauriens sont envieux
Et les vautours crèvent seuls
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2. |
Déjà reine
02:08
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Tu ne te rappelles de rien
Triste histoire, tu le sais
Tu te devais de rester belle
Devenir celle
Qui surplombe mes errances
qu'est-ce que tu fais là
Laisse moi demander mes offrandes
Le sol est sale et mouillé
Une violence phénoménale
Toujours leur tourner le dos
Triste histoire, tu le sais
Ici la France, tu la prends dans la gueule
L'amour et l'humilité
Ta présence phénoménale
Rien
Deux décennies comme une reine
Toi la plus saine
Passe devant moi
Je ne représente rien
Tu avances comme une reine
Je sens ta force
La lumière et la joie
Et moi, mon âme en peine
Désert sentimental
Une violence phénoménale
Le silence sous-prolétarien
Le silence, c'est obscène
Désormais orphelin
Qui n'enfantera rien
Qui croule sous le monde
Qui ne demande rien
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3. |
Tes mortes idoles
03:16
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Toujours à tourner
A tourner dans ta tête
Tu brises la fête
Et c'est beau quand c'est froid
Tu t'écartes et tu vois
Il ne restera rien
T'accouches de la merde
Ca servira peut-être
Tu vois
Les connards de loin
Dans ta rigueur impossible
C'est triste le soir
Encore à envier les paumés
Le suicide et puis le génie
Tu t'écartes et tu vois
Il ne restera rien
Tu cèdes
Tu réfléchis
T'ad qu'a te foutre en l'air
Ta vie elle est belle
Elle est blanche
Il y a de la place
Toujours donner pour soi
Alors oubliez-moi
Il n'en restera rien
Un soleil, un ami comme toi
Un soleil, le mérite de rien
Continue l'envole
T'es le fils du soleil
Fils du soleil, la proie
Ta vie elle est belle
Elle est blanche
Il y a de la place
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4. |
Sur la place
03:54
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On vivait sur la place
On a des fringues dégueulasses
Comme on a mal à la gueule
On soignait nos angoisses
La binouse, la vinasse
On se noie on dégueule
Il y a les âmes invincibles
Des gosses sensibles
Et des fragilités
Un secret indicibles
Un goût du péril
Et la fraternité
Mais tout à changé
Oi!
A plus tenir en place
On a des mauvaises godasses
On s'isole dans l'orgueil
Les bons plans qu'on embrasse
Regarde comme le temps passe
Regarde bien ton cercueil
Il y a des hommes invisibles
Des enfants terribles
Qui ne changeront jamais
Des conneries irréversibles
Des amis rattrapés
Par la paternité
Toi t'as pas changé
Dans mes vêtements camouflages
Prêt à faire exploser ma rage
Seul face au regard des autres
Je me sens isolé
Pourquoi m'avoir abandonné?
J'ai un coeur Béruriers Noirs
Je ne supporte plus personne
Même plus mon rire qui résonne
On a quitté la place
Ca se la claque en terrasse
Tu traines avec des jeunes
Encore une mauvaise passe
C'est dur de perdre la face
Tu t'emmerdes, tu bois seul
Il y a les indivisibles
Et les premières cibles d'une sale destinée
Adolescence combustible
Putain c'était prévisible
T'as tout saboté
L'amitié c'est sacré
Des remords a en crever
comme s'il en pleuvait
Tout seul chez ma mère
Mais putain regardez moi
J'ai besoin de mes frères
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5. |
Mon dernier dieu
03:54
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Comme un fou, ça m'obsède
Etre sur de nos peines
Le sourire aux lèvres
Regard obscène
Se laisser pourrir avant
Avant toi
Les fils de putains te cherchent
Comme un fou, ça m'obsède
Vivre et cracher sur le monde
Au fond tu sais
Sentir le tamtam de son coeur
Je suis loin ou est-elle
Je connais ce silence
Tu n'existes pas
Ne m'ignore pas
pas de patiente étouffée
Ce silence
Tu n'existe pas
Comme un fou, ça m'obsède
Esperance à la chaine
Le sourire mièvre
Regard obscène
Se laisser grandir autant
Ca n'existe pas
Tentative et je saigne
Comme un fou ça m'obsède
Vivre et danser sur une tombe
Au fond je sais
Sentir le tamtam et la peur
je suis loin ou est-elle
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6. |
Dernière tournée
02:58
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La gueule abimée
La gueule de bois
A se souvenir
Encore une fois
Tu sais,
On est toujours là
Dans les bars
Dans la ville
On pense encore à toi
On pense
A lever nos verres
On parle de toi
(il) Restera les souvenirs
Et la tôle pliée
Tu as déserté
Tu as déserté
Et sinon t'en sais rien
Comment redescendre
Et rire une dernière fois
(il) Restera les souvenirs
A inscrire, à effacer
Tu as déserté
Tu as déserté
La gueule déglinguée
La gueule de bois
L'alcool, la Pologne et la loi
Ainsi vivre avec le feu
Pourquoi vivre avec le feu?
A quelle heure on a le coeur qui saigne?
A quelle heure on ne comprend plus rien?
Tout seul ou guidé par le diable?
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7. |
Les réverbères
04:10
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Les lumières oranges
Et rouler de plus en plus vite
Sous la pluie
Battante encore
Ta bagnole, la vitesse
Ca vibre à l'intérieur
Et tu traces dans le vide
Seul
Enfin le jour se lève
Défilent les lignes et les plaines
Les mauvaises publicités
Solaire est mon âme
Mais si je cède
Je serai déshonoré
Faire avancer un monde
Enfin possible à gagner
Demi-tour impossible
Dépasse la médiocrité
Il vibre
Je sens mon coeur qui frappe
Et la lumière en train de me guider
Une page se tourne enfin
Dans un virage à 90 degrés
Je perds le contrôle et cogne
Débris de verre, pare-brise éclaté
Je gis sur le sol
Je contemple ma bagnole enflammée
Une dernière fois
Ainsi mourir sans peine
Les réverbères s'éteignent
Ainsi mourir droit
Après ma cible, après le choc
Salive acide electro-choc
On échappe jamais à la foudre
Laisser son corps se dissoudre
Elle me montre la voie
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8. |
200km/h
01:58
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T'as décidé
De marcher seul
Au loin ta ville en flamme
Dans ce wagon à ciel ouvert
Il n'y a plus rien
Derrière toi
Juste la ville et le cimetière
Comme tu sais
Tu les déçois
La ville est mauvaise conseillère
Non rien, non rien
N'est plus beau dans un wagon à ciel ouvert
A 200 km/h tu sens ton coeur
qui s'accélère
Quand vient la nuit
C'est difficile parfois
T'as plus rien à toi
Même plus ton identité
C'est plus à toi de décider
C'est ta vie tu l'as cramée
Tu fréquentes des gens mauvais
Qui te donnent des coups violents
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9. |
Jack Palance
02:54
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Tu préfères l'abstinence
Tes signes balancent
Tu touches à l'excellence
Toute entière
T'as pas l'air
Tes descentes
Les saisons c'est l'enfer
Tes descentes à l'ancienne
Ta conduite à l'ancienne
T'as brisé ta chance
T'es pas Jack Palance
Tu touches l'excellence
Toute entière
T'as pas l'air
Tu t'oublies
Le matin c'est l'enfer
Ta descente à l'ancienne
Tu vois la distance
Tu doutes mais t'avances
Quelle importance
Regarder derrière
Sans colère
Ta devise
Déchéance ou militaire
Redémarre à l'ancienne
Tu cherches du sens
Tu vibres et tu penses
Frises l' arrogance
Encore bourré hier
T'es pas fier
La grandeur, délivrance imaginaire
Espérance à l'ancienne
Redémarre à l'ancienne
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10. |
Le film est mauvais
05:35
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Vomir, punir ou sauver
Une fable autour de la chance
Premier rendez-vous raté
Cramer la dernière séance
Comme un rien
Légitime et fier, légitime défense
C'est tellement beau quand t'y penses
Pourquoi égarer les siens
Justifie ta déchéance
C'est quand même bien
Tu sais
C'est presque beau de loin
Tu n'ignores rien
La vie saine, t'en as rien à branler
Tu le sais, tu perds du leste
Tu ne fais que des délires pour toi
Alors sais-tu vraiment
Ce que tu vas affronter
Sers bien les dents
Sécurité
Ne crache pas sur eux
Ils restent les autres
Tu sais
C'est presque beau de loin
Vomir, punir ou sauver
Une fable autour de la chance
Premier rendez-vous raté
Cramer la dernière séance
Comme un rien
Légitime et fier, légitime défense
C'est tellement beau quand t'y penses
Pourquoi égarer les siens
Justifie ta déchéance
C'est quand même bien
Tu sais
C'est presque beau de loin
Comme tu sais
La vie saine
Tu te dois de la venger
Et regarde le monde
Baisse ta garde
Regarde la simplicité
Bien plus simple
Qu'il n'y parait
Et il y a la beauté
L'humilité tu sais
SEUL
"I love you"
Le film est mauvais
Parfois le ton s'élève
"I need you"
Le reste pour les chiens
Tu donnes ton âme et tu cèdes
"I love you"
Je rentrerai bien tard
J'ai la flamme dans les yeux
"I need you"
Je suis un vaurien
C'est difficile de m'aider
"I love you"
C'est trop beau pour moi
Regarde comme je m'emmerde
Il y a un monde entre ta vie et moi
Si j'étais toi je ne donnerais rien
Seul, je vois
Les autres avancer sans moi
Seul je suis un vaurien
J'aimerais vous rattraper
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11. |
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La classe à l'américaine
Les danses sont les mêmes
Je m'élance
Sur la piste quelle aubaine
Place au nouveau phénomène
Je sens la méfiance et la gène
Je m'élance
Dans la vie quelle aubaine
Mourir accompagné de rien
A transpirer les problèmes
Ma France est devenue blême
Je m'élance en cadence
Sur une lancée incertaine
La classe à l'américaine
On récolte ce que l'on sème
Je danse
Regarde-les rire de ma peine
Mourir accompagné de rien
Demi-tour sur moi même
On est peut-être tous les mêmes
Je comprends en silence
Transparence quotidienne
La classe à l'américaine
Ma chute sur le requiem
Je mélange
Cette nuit et la prochaine
Mourir accompagné de rien
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☨☨☨
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