1. |
vivre et mourir
02:08
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Toujours en détresse
Toujours la même poisse
Toujours les mêmes rues dédale sans issue
Toujours dans l’ivresse
Toujours les mêmes nuits
Toujours les mêmes rêves noyés dans la tise
Vivre et mourir, vivre et mourir
Vivre et mourir dans cette putain de France
Vivre et mourir, vivre et mourir
Vivre et mourir dans cette putain de France
Toujours en échec
Toujours la même merde
Toujours les mêmes cordes enserrant nos cous
Toujours prisonniers
Toujours les mêmes chaînes
Toujours les mêmes maîtres qui nous tiennent en laisse
En laisse, en laisse pour le restant de nos vies
Vivre et mourir, vivre et mourir
Vivre et mourir dans cette putain de France
Vivre et mourir, vivre et mourir
Vivre et mourir dans cette putain de France
Vivre et mourir, vivre et mourir
Vivre et mourir, vivre et mourir
Vivre et mourir dans cette putain de France
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2. |
dans les rues de brest
02:38
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Il me revient ces refrains que nous chantions tous en chœur
Nos voix résonnaient dans la ville endormie
Puis nous traversions Bellevue pour mieux prolonger la nuit
Prêt à tout pour ne pas cesser nos excès
Et dans les rues de Brest, j'ai cramé ma jeunesse
Et dans les rues de Brest, flotte un goût de tristesse
Et dans les rues de Brest, j'ai prolongé l’ivresse
Et je regagnais Lambé, le cœur lourd et solitaire
Je maudissais les premières lueurs du jour
Comme un parfum de défaite face aux sirènes de l’ennui
Mes pas me ramenaient vers la réalité
Et dans les rues de Brest, j’ai cramé ma jeunesse
Et dans les rues de Brest, flotte un goût de tristesse
Et dans les rues de Brest, j’ai prolongé l’ivresse
Et dans les rues, et dans les rues de Brest
Et dans les rues, j’ai cramé ma jeunesse
Dans les rues, j’ai cramé ma jeunesse
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3. |
futur périmé
02:50
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Abonné aux défaites, poursuivi par l’échec
Je contemple la ville, le miroir de mon âme
Esthétique soviétique, téléphérique statique
Brest est sous la pluie, je vis au ralenti
Futur périmé, déjà dépassé
Futur périmé, futur périmé
Redessiner la ville pour un avenir radieux
Projets immobiliers, table rase du passé
Nos dernières illusions coulées dans le béton
sacrifiées sur l’autel de la modernité
Futur périmé, déjà dépassé
Futur périmé, futur périmé
Futur périmé, futur périmé, futur périmé
On n’a plus rien à gagner
Futur périmé, futur périmé, futur périmé
Périmé, périmé, on n’a plus rien à gagner
On n’a plus rien à gagner, on n’a plus rien à gagner
On n’a plus rien à gagner dans ce futur périmé
On n’a plus rien à gagner dans ce futur périmé
On n’a plus rien à gagner
On est juste bon à crever dans ce futur périmé
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4. |
avenir
03:09
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J’ai cherché ton visage, au détour d’une rue
Espéré des mirages, au milieu des ruines
Et sur les bords de Penfeld, on finira
Et sur les bords de Penfeld, on finira tous comme des rats
Saccageant nos mémoires, ignorant nos déboires
Ils détruisent nos souvenirs pour s’y construire un avenir
Sacrifiant notre histoire, effaçant nos victoires
Ils détruisent nos souvenirs pour s’y construire un avenir
J’ai longé le rivage, attendu la nuit
Envoyé des messages, pour tromper l’ennui
Et sur les bords de Penfeld, on finira
Et sur les bords de Penfeld, on finira tous comme des rats
Saccageant nos mémoires, ignorant nos déboires
Ils détruisent nos souvenirs pour s’y construire un avenir
Sacrifiant notre histoire, effaçant nos victoires
Ils détruisent nos souvenirs pour s’y construire un avenir
Mais quel avenir ?
J’ai traîné ma misère, sur ces bouts de trottoirs
Traversé des jours sombres, pour de tristes histoires
Saccageant nos mémoires, ignorant nos déboires
Ils détruisent nos souvenirs pour s’y construire un avenir
Sacrifiant notre histoire, effaçant nos victoires
Ils détruisent nos souvenirs pour s’y construire un avenir
Mais quel avenir ?
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5. |
violence sociale
01:25
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Mépriser, dénigrer
Sans foi ni loi, chacun pour soi
Violence sociale
Violence, violence
Violence sociale
Diviser, réprimer
C’est marche ou crève, pas de sentiments
Violence sociale
Violence, violence
Violence sociale
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6. |
les derniers jours
02:41
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T'as pas quitté Lambé depuis les bancs du lycée
Malgré toutes ces années, je croise des visages familiers
Des sentiments mêlés, entre bonheur et tristesse
Est-ce un nouveau départ ou bien la fin de l’histoire ?
Ce sont les derniers jours du reste de ma vie
du reste de ma vie
Un retour espéré mais un futur tant redouté
Quitte à rater sa vie autant venir s’échouer ici
J’ai perdu mes repères dans cette cité portuaire
Est-ce un nouveau départ ou bien la fin de l’histoire ?
Ce sont les derniers jours du reste de ma vie
Est-ce un nouveau départ ou bien la fin de l’histoire ?
Est-ce un nouveau départ ou bien la fin de l’histoire ?
Est-ce un nouveau départ ?
Est-ce un nouveau départ ou bien la fin de l’histoire ?
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7. |
la ville
01:33
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Tu as dit : J’irai vers un autre pays, j’irai vers un autre rivage,
pour trouver une autre ville bien meilleure que celle-ci.
Quoique je fasse, tout est condamné à tourner mal
et mon cœur – comme celui d’un mort - gît enterré.
Jusqu’à quand pourrais-je laisser mon esprit se déliter en ce lieu ?
D’où que je me tourne, d’où que je regarde
je ne vois que les sombres ruines de ma vie, ici,
là où j’ai passé tant d’années, gâchant ma vie, détruisant ma vie.
Tu ne trouveras point d’autre pays, tu ne trouveras point d’autre rivage.
Cette ville te poursuivra toujours.
Tu traîneras dans les mêmes rues, tu vieilliras dans les mêmes quartiers, et tes cheveux blanchiront dans les mêmes maisons.
Toujours tu termineras ta course dans cette ville. N’espère point autre chose.
Il n’y a aucun bateau pour toi, il n’y a aucune route.
Maintenant que tu as dévasté ta vie ici, dans ce petit coin perdu, tu l’as détruite partout dans le monde.
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8. |
des nuits blanches
02:59
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Quand soudain ressurgissent les spectres de nos vies
Rongé par les regrets, je renonce à l’oubli
La vie continue, avec ou sans toi
La vie continue, avec ou sans toi
Ces moments se perdront comme des larmes sous la pluie
J’ai passé des nuits blanches, muré dans le silence
Regretté ton absence, prié pour ta présence
J’ai passé des nuits blanches, muré dans le silence
Regretté ton absence, oui j’ai souffert seul en silence
Oui j’ai souffert…seul en silence
Quand en vain je ressasse les images du passé
Hanté par ton souvenir, je me massacre le cœur
La vie continue, avec ou sans toi
La vie continue, avec ou sans toi
Ces moments se perdront comme des larmes sous la pluie
J’ai passé des nuits blanches, muré dans le silence
Regretté ton absence, prié pour ta présence
J’ai passé des nuits blanches, muré dans le silence
Regretté ton absence, oui j’ai souffert seul en silence
Oui j’ai souffert…seul en silence
Et j’ai pleuré, seul en silence
Oui j’ai saigné seul en silence
Oui j’ai saigné, et j’ai pleuré
Seul en silence
J’ai passé des nuits blanches, muré dans le silence
Regretté ton absence, prié pour ta présence
J’ai passé des nuits blanches, muré dans le silence
Regretté ton absence, oui j’ai souffert seul en silence
Oui j’ai souffert
Noyé par le chagrin, maudissant le destin
Noyé par le chagrin, maudissant notre histoire
J’ai passé des nuits blanches
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9. |
toujours à l'ouest
01:43
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Cernés par l’océan et battus par les flots
Ces rues m’ont vu grandir, et nous verront mourir
La mer pour horizon et la pluie pour linceul
Piégés dans le béton, prisons imaginaires
Toujours, toujours à l’Ouest
Toujours à l’Ouest
Coincés dans cette putain d’impasse
Toujours, toujours à l’Ouest
Toujours à l’Ouest
Hanté par son passé, militaire (et) portuaire
Des bombes sous le bitume, les fantômes de la guerre
Une ville à reconstruire, Piranèse ou Mathon
Piégés dans le béton, prisons imaginaires
Toujours, toujours à l’Ouest
Toujours à l’Ouest
Coincés dans cette putain d’impasse
Toujours, toujours à l’Ouest
Toujours à l’Ouest
L’océan l’horizon, le béton ma prison
Nous sommes toujours à l’Ouest, toujours à l’Ouest
Toujours, toujours à l’Ouest, toujours à l’Ouest
Toujours à Brest, oui à l’Ouest
Oui à Brest, oui à l’Ouest
Nous sommes toujours à l’Ouest
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10. |
béton froid
02:41
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Nos destins se sont croisés une nuit, des années
Si finalement nos chemins se sont, se sont séparés
Et ces liens se sont brisés, je ne t’ai pas oublié
Car ces moments resteront gravés, gravés à jamais
Au cœur du béton froid, je pense toujours à toi
Au cœur du béton froid, oui à toi
Au cœur du béton froid, résonne encore ta voix
Au cœur du béton froid, du béton froid
L’évocation de ton nom se conjugue au passé
Car désormais sur ton existence, le voile est tombé
Mais si tu nous as quitté, je ne t’ai pas oublié
Car ces moments resteront gravés, gravés à jamais
Au cœur du béton froid, je pense toujours à toi
Au cœur du béton froid, oui à toi
Au cœur du béton froid, résonne encore ta voix
Au cœur du béton froid, du béton froid
Au cœur du béton froid, je pense toujours à toi
Au cœur du béton froid, résonne encore ta voix
Au cœur du béton froid, au cœur du béton froid,
Au cœur du béton froid, je pense toujours à toi
Du béton, du béton, du béton, du béton froid
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11. |
sur la brèche
01:17
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Comment garder la tête hors de l’eau
Quand c’est sur toi que se resserre l’étau
Comment ne pas, ne pas perdre pied
Quand c’est sur toi que pleuvent les emmerdes
Sur la brèche
Tu évolues sur le fil du rasoir
Pas de solution ni même d’échappatoire
Les années passent t’es toujours sur la brèche
Quoique tu fasses t’es toujours sur la brèche
Sur la brèche
Toujours sur la brèche
Toujours sur la brèche
Toujours sur la brèche
Toujours sur la brèche, sur la brèche
Quoique tu fasses, toujours sur la brèche
Les années passent, toujours sur la brèche
Quoique tu fasses, toujours sur la brèche
Les années passent, toujours sur la brèche
Toujours sur la brèche
Comment garder la tête hors de l’eau ?
Comment ne pas, ne pas perdre pied ?
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12. |
fuir son passé
02:53
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Derrière les grilles austères de ce triste cimetière
Gisent six pieds sous terre des souvenirs amers
Une histoire familiale passée sous silence
Jeunesse empoisonnée, blessures héréditaires
Fuir son passé et garder ses secrets
Fuir son passé, surtout ne pas se retourner
Fuir son passé, se résoudre à l’oubli
Fuir son passé, fuir son passé
Derrière les grilles austères de ce triste cimetière
D’illustres inconnus drapés de mystère
Des prénoms sans visages, demande à la poussière
Des questions sans réponses, des bouteilles à la mer
Fuir son passé et garder ses secrets
Fuir son passé, surtout ne pas se retourner
Fuir son passé, se résoudre à l’oubli
Fuir son passé, fuir son passé
Fuir son passé, garder ses secrets
Fuir son passé pour se protéger
Derrière les grilles austères de ce triste cimetière
Des secrets bien trop lourds, des souvenirs amers
D’illustres inconnus gisent six pieds sous terre
Des questions sans réponses, des bouteilles à la mer
Six pieds sous terre
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13. |
lumière magnétique
02:41
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Une pluie froide et sans fin s’abat sur la ville
Une nuit triste et bien terne se profile devant moi
Une pluie froide, froide, froide et sans fin s’abat sur la ville
Une lumière noire magnétique m’attire dans ses bras
Seul, seul, seul sur la piste, seul
Seul, seul, seul sur la piste, lumière magnétique !
Quelques notes de synthés viennent briser le silence
Et mon corps qui se déchaîne sur la piste de danse
Transporté par, par, par la musique, plus rien n’a d’importance
Une lumière noire magnétique me plonge dans l’ambiance
Seul, seul, seul sur la piste, seul
Seul, seul, seul sur la piste, lumière magnétique !
Lumière, lumière magnétique
Lumière, lumière magnétique...
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